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08.12.09
Son joli visage inonde de sueur, Marie-Ange se mit a gemir.
– Jacques! Jacques! Oh! Jacques!
Jamais aucune femme n’avait prononce le pre-nom du commissaire Papin avec autant d’ardeur. II en fut tout remue.
– Vas-y, Jacques, plus fort! Defonce-moi! Fais-moi mal!
Sublime, Papin accelera la cadence de ses coups de reins, s’enfongant jusqu’au fond de la feminite humide. La nature, qui ne s’etait pas montree gene-reuse en ce qui concernait 1’aspect general du commissaire, l’avait en revanche dote d’un organe sexuel plus qu’honorable, lequel, le rassurant, lui faisait dire, non sans fierte, « j’ai ailleurs les vingt centimetres qui me manquent ».
L’affolante friction se prolongeait, arrachant a la jeune femme de profonds soupirs et des mots obscenes. Papin se sentait pris dans un etau lubri-fie a l’extreme et qui l’aspirait, comme une sang-sue.
– Plus fort! dit-elle, en geignant.
II activa son va-et-vient, en faisant des efforts surhumains pour ne pas se laisser aller. Secouee par la colonne de chair qui ruretait en ene, Mane-Ange laboura de ses ongles aceres le dos de son amant, puis, descendant de plus en plus bas, effleu-rant le profond ravin des fesses, elle plongea un doigt habile dans la plus secrete partie du corps de son partenaire.
Papin se cabra. Reprenant son rythme de plus en plus saccade, il saisit entre les dents le bout d’un sein insolemment darde et le mordit cruellement. Se redressant sur les mains, il regarda Marie-Ange et, amuse, il s’aper^ut qu’elle etait en train de se caresser en meme temps.
– Tu aimes jouir de tous les cotes a la fois, ma petite salope!
Elle gardait les yeux fermes. « Pauvre con! » pensa-t-elle. II prit son silence pour de l’acquiesce-ment et, la retournant sur le ventre, il forga fa-rouchement le mignon puits ourle d’une aureole mordoree. Se surpassant, Papin fouilla les deux orifices offerts a la fois, lachant l’un pour penetrer l’autre.
Ereintee de plaisir, Marie-Ange mordait les draps moites. Une revelation, ce Papin. « Dommage qu’il soit si laid et si vulgaire », se dit-elle. Le visage enfoui dans le traversin, la croupe haute, haletante et comblee, elle evoqua mentalement le seul male dont la pensee suffisait a la mettre dans un etat proche de la jouissance : Edwy Memo.
– Tu es la plus belle fille que j’aie jamais tringlee, dit Papin.
« Mais qu’il la ferme, ce gros lard! D’accord, question queue il est pas mal, mais faut voir ce qu’il y a autour »…
Alors qu’Edwy Memo, lui au moins, avait du sex-appeal. Elle etait sure qu’il serait capable de la